Connaissance avec les environs d’Alger par un soleil splendide qui illumine la rade, bleue dans sa ceinture débouclée de roches roses, brodée de feuillages et que le blanc massif de la Kasbah termine si bien, tandis qu’au loin, par-dessus le cap Matifou, scintillent les blancs sommets du Djurjura ; nous galopons, tête baissée, sous des berceaux d’oliviers,
Ecole Otientaliste.
de cactus et d’aloès, qui font la haie le long de villas charmantes ; toute la côte en est parsemée. Sur le revers, les gais villages, riches, prospère, brillants ; enfin nous gagnons la Bouzaréa. Oh ! C’est merveilleux ! la mer de trois côtés, derrière nous la Mitidja immense, tout cela se dessine comme un plan en relief.
Hubert Lyautey. Cité par André Le Révérend, Un Lyautey inconnu.
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Maxime Noiré.
Alger se montre à l’autre extrémité du demi-cercle, au couchant, déployé de profil et descendant par échelons les degrés escarpés de sa haute colline. Quelle ville, mon cher ami ! les Arabes l’appelaient El-Bahadja, la blanche….Quand le soleil se lève pour l’éclairer, quand elle s’illumine et se colore à ce rayon vermeil qui tous les matins lui vient de La Mecque, on la croirait sortie de la veille d’un immense bloc de marbre blanc, veiné de rose.
Eugène Fromentin. Une année dans le Sahel.
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